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La nouvelle récolte de Miel est arrivée !

‘‘ Il faut d’abord pour les abeilles rechercher un séjour, trouver une demeure, où les vents n’aient accès.’’

VIRGILE dans ‘Les Géorgiques’

Voilà une citation qui pourrait fort bien s’adresser à notre apiculteur, Rémi Veyrand à Marsan :

‘‘ Je pourrais rester des heures à observer les abeilles. Leur organisation sociale est fascinante. J’aime l’idée de tirer un nectar d’un territoire. En développant cette activité je me suis rendu compte que le nectar est la substance la plus précieuse que l’on peut récolter dans un milieu naturel ; cela représente à mes yeux la quintessence d’un terroir. ’’

Ce grand jeune homme dans la trentaine, père de famille, est tombé amoureux des abeilles en 2012. La découverte des anciennes ruches du grand-père fut sans doute le déclic dans sa nouvelle passion après avoir oeuvré durant de nombreuses années dans le domaine associatif. Il a installé sa miellerie dans des locaux familiaux avec un matériel professionnel. Aujourd’hui à la tête d’environ 250 colonies, Rémi opère tout au long de l’année des transhumances adaptées à la flore recherchée pour un miel typé de qualité. Depuis Marsan en Ardèche ses ruches sont ainsi transportées dans le Vaucluse, la Haute-Provence, de la plaine jusqu’en altitude, ce qui représente en moyenne jusqu’à 35 déplacements par an.

La saison commence déjà en février avec le Romarin, suit l’Acacia en avril, le Châtaignier en juin et juillet avant que les ruches partent en Drôme et Vaucluse pour la Lavande.

La seule limite au métier pour Rémi ce sont les obligations inhérentes à son activité, l’administratif, le nettoyage de l’outil de transformation et de production représentant jusqu’à 30 % de son temps de travail. Car notre apiculteur est seul, il optimise ses moyens de production, de transport, de chargement, pour gérer les opercules, tamiser, mettre en pots, déplacer, conditionner et étiqueter enfin assurer la commercialisation du fruit du travail de ses milliers de collaboratrices. Rémi bénéficie du label bio.Sa production se répartit entre 40 % Miel de Lavande, 25 % Châtaignier, 15 % Acacia, 15% en Toutes fleurs de Montagne et seulement 5 % de Romarin, et encore, seulement les bonnes années…‘‘ Cette année, le printemps frais et humide jusqu’à la mi-juin en a découragé plus d’un, mais pour moi, même avec des moments de découragement j’ai eu de tellement belles surprises et me sentais réconforté quand je découvrais une ruche avec un bel équilibre entre pollen et couvain. Moi, ce serait plutôt la sécheresse qui me ferait peur et là, cette réserve d’eau me permet d’espérer que l’avenir est un peu moins sombre…’’

LE RUCHER DE LA BASTIDONNE | MIEL DE ROMARIN

Après la Lavande, sur le site de Céreste, les ruches finissent leur saison sur le Lierre en octobre novembre, puis sont transférées sur le site de la Bastidonne entre Pertuis et Mirabeau sur le territoire de la Tour d’Aigues.

Dans ces garrigues calcaires, le Romarin va fleurir de manière échelonnée tout au long de l’hiver. Quand les conditions sont favorables et dès que la température dépasse les 12°C, les Abeilles peuvent sortir butiner. Le prélèvement doit se faire avant la fin mars, pour éviter le mélange avec d’autres miellées.

Si l’obtention du Miel de Romarin relève pour beaucoup d’un facteur de chance, cette floraison reste précieuse pour les Abeilles car elle permet aux colonies de sortir de leur sommeil avec une bonne source de pollen.

Sont proposés dès à présents:

Prochainement d'autres Miels originaux viendront compléter notre assortiment.